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Notre 17ème Séance, en cette Nouvelle Année sur La PEUR !! Ce samedi 7 Janvier 2023

 Ce mois-ci c'est la Nuit de Lecture, le thème "La PEUR !"

Après deux mois d'interruption de Livres en Paroles, profitons de cette occasion pour nous y intéresser.

Effectivement, elle a ses origines mais surtout elle est très présente autant dans la littérature classique que populaire. On la retrouve dans les Polars, les Contes Fantastiques, les Thrillers, les livres réalistes décrivant les guerres ou conflits, les Romans comme les Nouvelles.

La Peur est explorée voire exploitée dans les Récits. Le sensations, les ambiances angoissantes nous rendent-elles addictifs ? Que va-t-on chercher ? Pourquoi aime-t-on se "faire peur" ?

Afin de tenter de répondre très modestement toutefois à toutes ces questions, je vous invite à nous rejoindre avec votre texte qui "fait peur", qui Vous fait peur. Nous pourrons lire à haute-voix certains passages afin de se rendre compte ensemble de ce qu'il en est de nos peurs.

Je suis impatiente de vous entendre,

Amicalement,

        Geneviève L.


Voici ce qui a été exploré lors de notre Rencontre:






















Pour les acharnés ou les curieux voici ci-dessous, une petite analyse sur l'origine des peurs (un détour par Freud), quelques définitions, un questionnement général sur La PEUR, une présentation personnelle sur les différents types de Peurs, bonne lecture !!


I-          Qu’est-ce que l’horreur ?

        L'horreur est un genre littéraire s'inscrivant dans le registre de la peur. Ce genre met souvent en scène des phénomènes surnaturels (et des créatures à l'avenant : vampires, fantômes, loup-garous et autres monstres) ainsi que des psychopathes  ou sociopathes et des tueurs en séries. Le roman d'horreur cherche à susciter chez le lecteur l'angoisse et l'effroi, ou tout du moins à le mettre mal à l'aise (l'inquiétante étrangeté par laquelle on a parfois cherché à définir le fantastique est ici exacerbée).  [->Wikipedia]

Et la Peur ?

 De manière simplifiée, la peur signale un manque de sécurité par rapport à un événement futur. Sentiment d'angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger, réel ou supposé, d'une menace (souvent dans  « avoir, faire peur ») ; cette émotion éprouvée dans certaines situations : 1.Trembler de peur. 2. Appréhension, crainte devant un danger, qui pousse à fuir ou à éviter cette situation reconnue ou ressentie comme potentiellement dangereuse ou risquée.

La peur est une émotion viscérale, qui prend aux tripes. Pour rendre une telle scène vibrante, on peut la décrire telle que la ressent le personnage dans sa chair, avec tous ses sens. Le souffle coupé, un bruit de pas qui se rapprochent, la peau qui frissonne, un goût de peur sur la langue … Tous les sens sont évoqués. C’est physique, corporel, animal, primaire… avant tout. [->Wikipedia]

 

II-       Qu’est-ce qui nous attire dans la lecture de textes qui « nous font peur » ? Qui nous angoissent ? Quels sont les « mots » qui nous font frissonner ? (lexique)

        Les mots qui résonnent avec frissons sont souvent « folie, fou, cinglé, désaxé, dérangé, dément, ravagé, détraqué, poursuite, chasse, nuit, obscur, obscurité,  ténèbres, sombre, diaphane, douleurs, torture, effroi, épouvante, panique, battements de cœur, solitude, être suivi, hantise, inquiétude, bruits étranges, pas qui résonnent, silence inhabituel, présence, transe, désarroi, détresse, trouble, sentiment de malaise, perturbation, sans issu, impasse, violence, soumission/domination, manipulation, menaces, isolé, reculé, attaché, immobilisé, lié, cinglé, ligaturé, empêché, éloigné, égaré, condamné, disparu, oublié, suffoqué, médusé, stupéfait, étouffé, asphyxié, aveuglé, assommé, sans connaissance, battu, frappé, brutalisé, maltraité, roué de coups, impénétrable, inaccessible, énigmatique, brume, brouillard, funèbre, sinistre, macabre, funeste, néfaste, nocif, fatal, pernicieux, nuisible, toxique, mortel, agonie, agonisant, poison, repoussant, nauséabond, répugnant, répulsif, rebutant, laideur abjecte, sordide, nauséeux, souffle coupé, odeur putride, goût amer dans la bouche, voir flou, surnaturel, paranormal, étrange, forces occultes, pressentiments, superstitions, hallucinations, délires… »

Ces mots sont essentiels pour planter le décor, décrire les personnages, amener l’ambiance, émoustiller les sens, maintenir une certaine tension, décrire des actions insupportables à la limite de l’inhumanité  (scènes de tortures, assassinats violents). [La déshumanisation a pour fonction – autre phénomène psychologique – de désinhiber les pires de nos pulsions. Déshumanisant : (Adjectif masculin singulier, Verbe au participe présent.) signifie qui déshumanise, qui rend inhumain. -> Dixit Dictionnaire Larousse en ligne]

        La Peur nous apporte des sensations (excitation, frissons, tremblements, cœur qui s’accélère, mains moites…) et à la lecture de ces passages soit nous les mettons sous contrôle, soit nous nous laissons emporter. En effet, à chaque instant tout est possible, et en même temps nous pouvons à tout moment interrompre la lecture si elle devient insoutenable ou insupportable.

La lecture reste envisageable car nous nous sentons protégés par la maitrise de celle-ci.

Néanmoins c’est bien cela que nous recherchons, cette émotion terrible qui nous tient en éveil même tard la nuit.

 

III-    Quels types de peurs rencontrons-nous dans la littérature ?

 

§  Pour chacun d’entre nous elle relève de notre propre univers, elle nous est personnelle, intime (peur de la douleur, évocation des phobies, peur de la mort, de la vieillesse, du handicap…). Elle dépend de ce que nous sommes nous avant tout, de ce dont nous sommes constitués et de ce qui pourrait nous arriver personnellement.

§  Puis il y a des peurs ancestrales (entités démoniaques, les mauvais esprits, les forces invisibles qui relèvent des croyances (appelées par des spécialistes « peurs légendaires ») les Poltergeist/esprits frappeurs, les possessions démoniaques par exemple in L’Exorciste de William Peter BLATTY, tous les thrillers ésotériques, qui évoquent le surnaturel, le paranormal, les forces occultes.

§   Il existe aussi la vieille peur face à la nature, elle rejoint les peurs collectives ou encore légendaires ce qu’on appelle les scénarios catastrophes: épidémies, catastrophes naturelles (tremblements de terre, inondations, incendies, météores s’écrasant sur la Terre), aujourd’hui s’ajoute le terrorisme, nous avons également les guerres avec les bombardements… en bref tout ce qui représente ce qui est plus fort que nous, qui détruit, que l’on ne peut arrêter en somme, renforcé par la peur de tout perdre…tout.

§  D’autres peurs sont provoquées par ce qui nous entoure, extérieures à nous, une situation de danger par exemple, ou une situation choquante (culturellement, sentimentalement peu importe). Ce danger peut générer une atteinte physique mais aussi mentale. Du coup il serait de l’ordre d’un genre de décalage donc inacceptable, c’est perçut comme un choc, engendre un certain déséquilibre, quelque chose qui n’est pas compris dans la situation vécue ou incompréhensible pour soi.

C’est de ces sortes d’inquiétudes au fond d’où surgit la Peur, cette « inquiétante étrangeté ». On n’est plus à l’abri, on ne sent plus protégé, on est VULNERABLE !!


Mais d’où cela vient ?

§  L’inquiétante étrangeté, c’est quand l’intime surgit comme étranger, inconnu, autre absolu, au point d’en être effrayant. L’article de Freud, écrit en 1919, en fait une description, puis déploie les situations susceptibles de la provoquer.

De façon très simple, qui n’a jamais rencontré ce sentiment étrange et effrayant dans quelque situation pourtant familière ? Quelque chose alors dépasse le sujet, quelque chose qui vient d’ailleurs, (extérieur) d’un Autre qui  impose son obscure volonté. L’angoisse qui s’insinue, qui envahit de son malaise vague, renvoie à celle originaire du nourrisson, dépendant pour sa survie tant psychique que physique d’un extérieur qui lui échappe totalement.

La Peur vient donc de là, de ce que l’on a appris à maitriser ou pas, au fil du temps, dans nos expériences angoissantes dès notre plus tendre enfance, souvenirs inconscients archaïques et constitutifs de nourrisson.

 Une de ces explications et illustration freudienne nous intéresse particulièrement, celle sur la terreur et  la sidération devant certains récits, quand ils évoquent un substitut de la peur de la castration, comme dans le conte d’Hoffmann, L’homme au sable, que Freud commente plus loin. Le personnage terrifiant y apparaît comme interdisant l’amour. Freud ajoute une note qui ramène ce personnage à une fixation au père castrateur rendant impossible à son fils l’amour pour une femme. De même l’angoisse de castration se dévoile dans les descriptions de vampires, monstres, corps démembrés, etc., propres à la littérature et au cinéma fantastiques et… aux rêves ;  mais aussi aux compagnons « familiers » des terreurs d’enfance.

[L'inquiétante étrangeté [1] Martine Menès Dans La lettre de l'enfance et de l'adolescence 2004/2 (no 56), pages 21 à 24]

        Certains ont besoin de situations réalistes pour s’effrayer, d’autres de peurs psychologiques, d’aucuns diront qu’ils préfèrent les ambiances tendues ou indéterminables, des images vaporeuses, brumeuses, comme diaphanes, une atmosphère fantastique, fantomatique, évanescente et ainsi les lecteurs se laissent happer. Ils suivent toutes les propositions de l’auteur même irréelles, surtout irréelles. Car on ne risque rien, cela ne peut nous atteindre. Cela devient supportable.

La peur prend donc diverses formes. Elle peut être palpable, respirable, très présente ou plutôt invisible, indicible, intenable ou juste soupçonnable, mais encore soudaine, brusque, inattendue ou progressive et crescendo.

Bien souvent les titres sont déjà évocateurs et annoncent le sujet, le genre de roman.

 

IV-      Allons voir du côté des auteurs :

 

v Certains auteurs sont devenus des experts de l’ambiance terrifiante, de personnages à la frontière de la folie où carrément il s’agit de psychopathes ou sociopathes si l’on s’en réfère aux thrillers de Harlan COBEN avec Peur Noire, Sous haute tension, Ne le dis à personne, Juste un regard, Ne t’éloigne pas…, Stephen KING avec Misery, Ça (thriller psychologique qui fait ressurgir nos peurs les plus profondes, nos phobies, agirait sur nos défenses intimes, nos failles, terrible !), Bernard MINIER avec Lucia auteur français (passage lu). Chez les adolescents nous avons Allan STRATON avec Les Chiens, où la tension monte et les situations trop réalistes peuvent être insurmontables, et la lecture s’arrête.

Ces auteurs ne sont pas les seuls.

v D’autres sont passés maîtres du suspense tels Michael CONNELLY avec Le Poète, l’Epouvantail, Le cadavre dans la Rolls, et Les Neufs Dragons  qualifié d’effrayant et insoutenable par Paul-François Sylvestre (chroniqueur sur son blog). Jussi ADLER-OLSEN  pour L’Effet Papillon, John GRISHAM un thriller juridique avec L’Ombre de Gray Mountain (connu pour La Firme),  Guillaume MUSSO, Fred VARGAS avec Temps Glaciaires , Dans les bois éternels

v Le genre fantastique est très présent également ou l’était, car de nombreux romans ou contes datent du XVIIIème siècle au XXème. Nous avons HOFFMAN (XVIIIème) avec entre autres L’Homme au sable, Edgar Allan POE (début XIXème) avec Histoires extraordinaires, Histoires grotesques et sérieuses, Bram STOKER (fin XIXème-XXème) Dracula, L’Enterrement des Rats, Le géant invisible, l’invité de Dracula, Guy de MAUPASSANT (même période fin XIXème) avec Le Horla et autres contes d’angoisses,  Oscar WILDE (XIXème, voir Aparté ci-dessous) avec le Portrait de Dorian Gray.

v Plus récemment le genre fictif  d’Howard Phillips LOVECRAFT (début XXème) avec La Maison maudite, Horreur à Red Hook, L’Appel de Cthulhu, La couleur tombée du ciel… œuvres dont s’inspire également Stephen King avec Les Tommyknockers (angoisses résultant d’une situation de départ plutôt exaltante « une trouvaille, un vaisseau enterré » qui se transforme en terreur dès que cela nous échappe, s’appuyant sur l’irréel, créatures inconnues, corroboré par une métamorphose des personnages principaux, l’idée d’être sous l’influence de quelque chose, et de ne pouvoir y échapper, c’est de la fiction, fascinant !).

v Un tout autre genre très réaliste, on retrouve cela chez Todd STRASSER in La Vague.

C’est une expérience réalisée par un Professeur d’Histoire au lycée qui a mal tournée, car le jeu est devenu réalité. Pour faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves le professeur crée un mouvement expérimental dans sa classe au slogan fort : « La Force par la Discipline, la Force par l’Action. » Nous sommes témoins d’un engrenage où les élèves abandonnent docilement leur libre arbitre pour se soumettre aux ordres d’un nouveau leader du groupe. Inquiétant n’est-ce pas ?

 

Ø Petit aparté sur LOVECRAFT : (œuvres fictives) [->Wikipedia]

Il est un écrivain américain connu pour ses récits fantastiques, d'horreur et de science-fiction (Weird Fiction).

Ses sources d'inspiration, tout comme ses créations, se réfèrent à la notion d'horreur cosmique, selon laquelle l'être humain est insignifiant à l'échelle du cosmos qui lui est profondément étranger. Ceux qui raisonnent véritablement, comme ses protagonistes, mettent toujours en péril leur santé mentale. On lit souvent Lovecraft pour le mythe qu’il a créé, le mythe de Cthulhu, pour employer l’expression d’August Derleth : l'ensemble des mythes de l'univers de Lovecraft constituaient pour l'auteur une sorte de « panthéon noir », une « mythologie synthétique » ou un « cycle de folklore synthétique ». Il voulait montrer essentiellement que le cosmos n’est pas anthropocentrique, que l’être humain, forme de vie insignifiante parmi d’autres, est loin de tenir une place privilégiée dans la hiérarchie infinie des formes de vie. Ses travaux sont profondément pessimistes et cyniques et remettent en question le Siècle des Lumières, le romantisme ainsi que l'humanisme chrétien. Les héros de Lovecraft éprouvent en général des sentiments qui sont à l'opposé de la gnose° et du mysticisme au moment où, involontairement, ils ont un aperçu de l'horreur en guise de réalité.

Bref, il s’agit pour lui la plupart du temps d’influences extraterrestres sur l’humanité.

Bien que le lectorat de Lovecraft fût limité de son vivant, sa réputation évolua au fil des décennies et il est à présent considéré comme l'un des écrivains d'horreur les plus influents du XXe siècle. Avec Edgar Allan Poe, il a exercé « une influence considérable sur les générations suivantes d'écrivains d'horreur ».  Stephen King a dit de lui qu'il était « le plus grand artisan du récit classique d'horreur du vingtième siècle ».

° la gnose : (du grec γνῶσις, gnôsis : connaissance) est une doctrine philosophico-religieuse selon laquelle le salut de l'âme passe par une connaissance (expérience ou révélation) directe de la divinité, et donc par une connaissance de soi.

 

Ø Petit aparté sur Oscar WILDE, Portrait de Dorian Gray : [-> Wikipedia]

Il formule le souhait que le tableau vieillisse à sa place pour pouvoir garder lui-même sa beauté d'adolescent :

« Si c’était moi qui toujours devais rester jeune, et si cette peinture pouvait vieillir !... Pour cela, pour cela je donnerais tout !... Il n’est rien dans le monde que je ne donnerais... Mon âme, même ! »

 

Ø Petit aparté sur E. A. POE : [-> Wikipedia]

La narration, chez Poe, est marquée par la polysémie, dont témoignent les nombreux jeux de mot, dans les textes tragiques comme dans les textes comiques. Le narrateur, qui se signale le plus souvent par des lectures néfastes (littérature fantastique à l'allemande, romans gothiques, ésotérisme, métaphysique), décrit une histoire déformée par sa fancy, il ne maîtrise pas son écriture, dans laquelle plusieurs indices permettent d'appréhender la réalité sous-jacente.

The Raven a été adapté six fois au cinéma à commencer en 1915 par un film muet sur la biographie d'Edgar Allan Poe réalisé par Charles Brabin avec Charles Brabin dans le rôle d'Edgar Poe. Puis en 1935 sort le film d'horreur américain Le Corbeau (The Raven) de Lew Landers avec Boris Karloff et Béla Lugosi. En 1963 sort le film fantastique américain Le Corbeau de Roger Corman avec à nouveau Boris Karloff, Jack Nicholson et Vincent Price. La quatrième adaptation The Raven sort en 2006 dirigée par le réalisateur allemand Ulli Lommel. En 2011 le réalisateur britannique Richard Driscoll sort Evil Calls: The Raven. En 2012 la sixième adaptation se nomme L'Ombre du mal (ou Le Corbeau au Québec) (The Raven), qui est un thriller américain réalisé par James McTeigue.

The Fall of the House of Usher (1839)

Au cinéma la première adaptation est le film français muet en 1928 La Chute de la maison Usher réalisé par Jean Epstein. Suit un court métrage muet d'horreur américain la même année : The Fall of the House of Usher réalisé par James Sibley Watson and Melville Webber. Il faut attendre 1960 pour voir La Chute de la maison Usher, film fantastique américain réalisé par Roger Corman. Dans les années 2000 plusieurs films ont été réalisés. The Fall of the Louse of Usher film d'horreur anglais de Ken Russell interprété par lui-même et Mediæval Bæbes. L'année suivante : Descendant film hollandais en anglais avec Katherine Heigl et Jeremy London. En 2004 : Usher écrit et réalisé par Roger Leatherwood. Et en 2006, The House of Usher film policier réalisé par Hayley Cloake. Trois opéras ont également été écrits : La Chute de la maison Usher opéra inachevé (il travailla à sa partition de 1908 à 1917, mais ne l'acheva jamais) en un acte et deux scènes que Claude Debussy composa sur son propre livret. Une première version de The Fall of the House of Usher par Glass et une seconde The Fall of the House of Usher un opéra rock du chanteur anglais Peter Hammill, fondateur du groupe Van der Graaf Generator, et réédité en 1999 dans sa version définitive.

La réalité d’Edgar Allan POE se déroule en se déformant. Le fantastique apparaît alors. Le grotesque c’est la difformité ridicule. POE a séduit BAUDELAIRE par ce pouvoir de multiplier les mondes. Les Histoires extraordinaires projetaient le lecteur dans un univers scientifique, les Nouvelles Histoires extraordinaires le plongeaient dans l’inconscient. Dans Histoire grotesques et sérieuses l’imagination délirante de POE nous démontre l’absurde avec la plus rigoureuse logique et un style lumineux. [extrait 4ème de couverture]

FIN

 

Merci d'avoir été si courageux et d'avoir lu jusqu'ici !!

Geneviève LETELLIER


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